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littérature Polar des Plats Pays

Le thriller et le roman policier dans les lettres néerlandophones

Par Jos van Cann, traduit par Christian Marcipont
13 octobre 2021 14 min. temps de lecture

Dans la néerlandophonie, les auteurs de thrillers et de romans policiers sont aujourd’hui encore en butte à de tenaces préjugés. Il n’empêche: aux Pays-Bas comme en Flandre, il s’agit d’un genre qui a beaucoup à offrir. Voici une présentation des principaux auteurs et un aperçu de quelques tendances saillantes.

Les pays de langue néerlandaise continuent à établir un strict distinguo entre la littérature policière et la «vraie» littérature. À titre d’exemple, mentionnons l’autrice néerlandaise de thrillers Saskia Noort, qui, dans une interview, rapportait l’expérience la plus pénible qu’elle eût vécue en tant qu’écrivaine, lorsqu’un journaliste lui demanda: «Et quand allez-vous vous décider à écrire un vrai livre?» Cette question trahit un préjugé solidement enraciné et qui refait régulièrement surface. Dans les suppléments littéraires des quotidiens ou des journaux d’opinion nationaux et régionaux, par exemple. Ils sont souvent supprimés et par manque de place la part consacrée à la littérature policière est minime: un ou deux livres toutes les deux ou trois semaines. Quant à la télévision, ses émissions littéraires (quand elles existent) réservent aux thrillers une portion plus que congrue. Dans la coproduction flamando-néerlandaise Brommer op zee (Un vélomoteur en mer), les présentateurs ne parlent que rarement, voire jamais, de littérature policière et les auteurs néerlandophones de thrillers qui y sont invités se comptent sur les doigts d’une main.

Même chose du côté des grands prix littéraires. La liste des auteurs sélectionnés ne compte quasiment jamais d’auteurs policiers, pour ne rien dire de celle des lauréats. Et cela alors que de plus en plus d’auteurs littéraires -avec des fortunes diverses- insèrent des éléments empruntés aux thrillers dans leurs livres. Mais cela n’a manifestement pas suffi à faire prendre la mayonnaise.

Bref, contrairement à ce qui se passe surtout dans le monde anglo-saxon, le thriller, tant aux Pays-Bas qu’en Flandre, ne réussit pas à se défaire de son image de littérature de plage, de petit polar insignifiant, où le suspense sert surtout à suspendre le temps. Rien de plus que des livres destinés à ceux qui, en d’autres circonstances, ne lisent pas. La situation dans la francophonie, où la «littérature noire» s’est pourtant attiré l’estime de mandarins tels que Jean-Paul Sartre, Raymond Queneau ou Gilles Deleuze, n’est pas sans évoquer parfois celle du monde néerlandophone. Dans le journal québécois Le Devoir, l’autrice de romans policiers et archéologue française Fred Vargas soulignait que pratiquer le genre policier suffisait à discréditer les auteurs, leur garantissant de ne pas être tenus pour de vrais écrivains: «Pour le moment, la porte est verrouillée entre les deux littératures.»

Autre citation de la même Fred Vargas dans le quotidien néerlandais de Volkskrant, relative à cette démarcation entre la «vraie littérature» et les thrillers, qu’en France on appelle respectivement «littérature blanche» et «littérature noire»: «On dit que les romans policiers sont destinés aux imbéciles qui ne sont capables de rien lire d’autre. Cette attitude témoigne, pour commencer, d’un mépris envers le lecteur et, en outre, d’une méconnaissance du besoin qu’ont les gens de ce genre de romans. Dans le roman policier, il est question de la recherche d’une solution, il s’agit d’une quête, au même titre que dans les ouvrages de Balzac et de Zola. La littérature blanche contemporaine n’est pour les écrivains qu’un prétexte à se regarder le nombril. À quoi bon, vraiment?» Et Fred Vargas de poursuivre: «On écrit quantité de livres qui pourraient voler illico à la poubelle et qu’on qualifie pourtant de «vraie littérature». Il va sans dire que celui qui achète un polar ne poursuit pas le même but que celui qui fait l’acquisition d’un livre «sérieux»: il le fait pour s’évader, pour se venir en aide à soi-même, pour vivre. Vu sous cet angle –et on m’en fait le reproche–, le roman policier est une médecine. Mais quoi? Toute littérature, tout art est une médecine pour l’humanité. L’art, c’est l’occasion d’expérimenter autre chose que ce que nous offre la routine.»

Le «thriller littéraire»

Longtemps la perception de la littérature policière néerlandophone a été déterminée par des auteurs masculins, entre autres, pour les Pays-Bas, par Tomas Ross, Charles den Tex et René Appel (qui débuta lui-même comme critique pour le journal NRC Handelsblad) et, pour la Flandre, par Jef Geeraerts (1930-2015) et Pieter Aspe (1953-2021). Le début de ce siècle a remis en question cet état de fait grâce à l’émergence du phénomène «thriller littéraire».

Cette dénomination est apparue pour la première fois en 1999, sur la couverture du thriller marquant les débuts du couple d’auteurs britanniques connu sous le nom de Nicci French. Probablement trouve-t-elle son origine dans la volonté de mettre en lumière le caractère quelque peu déviant de cette sorte de thriller psychologique ou dans le fait qu’il ne s’agissait pas ici de deux hommes, mais d’un homme et d’une femme. Parallèlement à la percée et au succès de ce nouveau sous-genre –ou peut-être grâce à cela–, les pays de langue néerlandaise ont connu ces vingt dernières années une forte augmentation du nombre d’autrices de thrillers. Les éditeurs ont collé –et continuent de coller– sur leurs livres l’étiquette «thriller littéraire», dans une optique essentiellement commerciale, mais cette qualification, même si elle le suggère, n’est pas en soi une garantie de qualité.

Deux figures de proue néerlandaises

Aux Pays-Bas, ce sont les livres de deux autrices qui, en termes de popularité et de chiffres de vente, triomphent ces dernières années. La plus populaire, avec quelque trois millions de livres vendus, est Saskia Noort, que nous évoquions ci-dessus. En 2004 paraît son deuxième thriller littéraire, Petits meurtres entre voisins (1). Elle remporte un succès international qui lui vaudra en 2009 le prix SNCF du Polar. Quoique l’accueil que réservent les médias à ses livres ne soit pas unanime, elle jouit d’une grande popularité, entre autres auprès d’un lectorat féminin. Grâce à Saskia Noort, le genre gagne en popularité dans l’aire linguistique néerlandaise. En 2013, elle se voit attribuer par ses collègues le Meesterprijs pour l’ensemble de son œuvre. Dans l’intervalle, les livres de Saskia Noort ont été traduits dans quinze langues et ont fait l’objet d’adaptations à la télévision, au cinéma et au théâtre. Bonuskind (L’Enfant bonus, 2021), son huitième thriller, est arrivé en tête des ventes dans la catégorie «suspense» en 2020.

Esther Verhoef, quant à elle, est non seulement une des romancières (à suspense) les plus protéiformes des Pays-Bas, elle est aussi l’auteur néerlandais de thrillers le plus sélectionné pour les prix littéraires et le plus récompensé. Parmi les nominations qu’elle a décrochées, on en compte huit pour un important prix du public. En 2019 a paru Façade, un thriller psychologique longtemps attendu, et récemment De nachtdienst (Le Service de nuit). Verhoef a débuté en 2003 avec le très prenant Onrust (Inquiétude), premier volet d’une trilogie consacrée à la «machine de guerre» Sil Maier. À propos de Ongenade (Disgrâce, 2008), dernier épisode de ces thrillers d’action, la critique Ineke van den Bergen écrivait dans de Volkskrant: «En dépit des mots par lesquels s’ouvre le roman, “du calme”, le lecteur peut être assuré qu’il ne faudra que quelques pages pour qu’une violence inouïe dévaste les corps et les esprits. Un bourre-pif à faire vomir, un œil poché, une pommette enfoncée à coups de poing, du sang frais giclant sur la chair écorchée de ce qui était naguère des lèvres, et une douleur intense jusqu’au plus profond de l’âme, devant laquelle se taisent les blessures physiques. Recette éprouvée dans tout thriller d’action qui se respecte et qui entend faire sentir ce que sont la violence et la souffrance, avec des mots et des images aussi efficaces que des coups-de-poing américains. Onrust, Onder druk (Sous pression) et Ongenade sont, en tout cas aux yeux des Néerlandais, des livres durs et incisifs où les êtres, avec tous leurs défauts et leurs faiblesses, sont mis à nu sans merci.»

Trilogies

Les livres d’Escober, pseudonyme choisi par Esther Verhoef et son mari Berry Verhoef, illustrent un autre phénomène apparu aux Pays-Bas: le succès des trilogies. Ces deux dernières décennies, plusieurs trilogies intéressantes ont vu le jour, y compris chez des auteurs que l’on n’aurait pas a priori attendus dans cet exercice. Ce que ces trilogies ont de frappant, c’est que, dans leur thématique, elles n’hésitent plus à franchir les frontières de leur propre aire linguistique.

Charles den Tex s’est définitivement forgé une réputation de grand auteur de thrillers grâce à sa trilogie Michael Bellicher qui, entre autres choses, a été la première à éclairer un sujet toujours d’actualité: le vol d’identité (2). Commencer sa carrière par une trilogie, c’est un pari risqué. Walter Lucius (pseudonyme de Walter Goverde, 1954-2021) a tenté l’aventure en 2013 avec Un papillon dans la tempête (3), premier volet de la très convaincante trilogie Hartland, qui lui a valu de remporter le prix du meilleur début pour un thriller néerlandais. «Il y a une bonne dizaine d’années, un certain nombre de choses se sont agencées. Le projet de me consacrer à une série télévisée, dans le style des livres de Stieg Larsson, consacrée à deux journalistes, l’histoire personnelle de l’actrice Jihane El Fahidi et mon propre intérêt pour les événements qui se déroulaient alors en Afghanistan. C’est ainsi qu’est née Farah Hafez, qui, enfant, a fui l’Afghanistan, où son père a été assassiné pendant la révolution islamiste à la fin des années 1970, pour les Pays-Bas», a expliqué Walter Lucius dans une interview. Un autre personnage est Ryan Chapelle, correspondant de guerre américain traumatisé par la guerre du Vietnam, et qui s’installe à Kaboul en 1968. Son fils Paul est un journaliste néerlando-américain dont le rayon d’action s’étend de Moscou à Johannesburg.

La trilogie Hartland se déroule entre autres à Amsterdam, Jakarta et Kaboul et décrit les principaux épisodes dramatiques de la vie des protagonistes. Les enquêtes de Farah et de Paul abordent de grands thèmes internationaux tels que le trafic d’enfants et la corruption dans les milieux de l’industrie et de la politique. Walter Lucius parvient avec une extrême et rare habileté à montrer comment leurs vies se retrouvent imbriquées dans un monde de complots internationaux. Tout commence avec l’histoire du jeune garçon afghan Sekander, victime d’un réseau de prostitution.

En 2017, Willem Asman a créé la surprise avec Enter, premier volet d’une trilogie consacrée à l’organisation secrète REBOUND. Cette organisation opérant à un échelon international procure à des individus une nouvelle identité. La clientèle de REBOUND est composée de criminels ou de gens qui, précisément, fuient ceux-ci. Sa devise: dans la vie, tout le monde a droit à une seconde chance, même s’il est évident qu’on ne peut jamais tourner totalement le dos à son passé. Dans Enter, le personnage central est une cliente de REBOUND du nom de Tyler. Elle s’est trouvé une planque dans la région d’Amsterdam après qu’aux États-Unis son mari s’est révélé un sinistre chef de bande et un trafiquant d’êtres humains. Son passé doit demeurer caché à tous, le risque est trop grand. Le mari de Tyler la poursuit, elle et sa fille Charlie, laquelle n’est au courant de rien. Hélas, Charlie recherche secrètement sur Internet les traces de son père. Et c’est là que tout dérape.

Willem Asman réussit à faire vivre ses lecteurs dans la peau de ses personnages. Dans Error, par exemple, le deuxième volet de la trilogie, on participe presque littéralement aux péripéties vécues par Alain, un meurtrier français de 35 ans, d’origine corse. Ce dernier débute une nouvelle existence dans un village montagnard de l’Idaho. Un endroit idéal, selon la description qu’en fait l’auteur, qui excelle également à rendre l’atmosphère du village. C’est dans cette montagne qu’il sauvera une troupe de jeunes scouts perdus dans une tempête. Le voilà donc sous le feu des projecteurs, situation plutôt embarrassante pour une personne à l’identité secrète. Ses aventures rythment Error, ce qui n’est pas tout à fait du luxe, car entre-temps les hautes instances de REBOUND sont devenues le lieu d’une lutte d’influence, et le lecteur court plusieurs fois le risque de perdre le fil du récit.

«Au début du troisième tome, Exit, Tyler consulte la recette de la tarte aux carottes», nous confie Willem Asman. «Dans sa vie, plus rien n’est comme avant et le retour à la normalité d’une tarte aux carottes à mettre au four n’est même plus une option. Embarquée sur les montagnes russes de REBOUND, elle n’a aucune idée de ce que lui réserve le dernier acte. Je ne voulais pas me contenter de mettre en scène une réunion discrète entre quelques fumeurs de cigares. En plus de tous ces hommes de l’ombre appartenant au Mossad, le service de renseignements extérieurs israélien, et à la CIA, les services secrets américains, il me fallait des êtres de chair et de sang.»

La presse, commentant ce triptyque, n’a pas ménagé ses éloges: «Les éléments de suspense, les incertitudes, les rebondissements et les énormes surprises bousculent le lecteur sans lui laisser le temps de respirer. Une riche thématique, des personnages complexes et un style formidable, voilà ce qui caractérise cette trilogie», résume le quotidien NRC Handelsblad.

Et en Flandre

Si les Pays-Bas se sont mis à surfer sur la vague de la trilogie, la Flandre a suivi le mouvement. En 2016 est sorti Diamantroof in Delhi (Vol de diamant à Delhi), première partie d’une trilogie, Bling Bling, qui a eu les faveurs du public et de la critique, écrite par Jan Van der Cruysse, ancien porte-parole de Brussels Airport. «527 pages, un début en forme de pavé. Bon, encore un de ces auteurs torrentueux. L’éditeur n’aurait-il pas pu intervenir? N’allez pas me faire croire qu’un tel ouvrage puisse trouver grâce devant un comité de lecture! Rien que des présupposés qui ne se sont pas vérifiés en l’occurrence», selon le rapport du jury de la Diamanten Kogel (La Balle en argent) 2016, un ancien prix annuel récompensant le thriller flamand le plus captivant et le plus original. Et le rapport de poursuivre: «Le livre donne lieu à un beau jeu qui en occupe une grande partie, mais, à la surprise de beaucoup, ne baisse d’intensité ou n’ennuie presque jamais. Complexe et pourtant rondement mené et facile à lire. D’intéressants à-côtés et arcs de tension, des alternances rapides et des personnages qui ne manquent en rien de vraisemblance. Un vrai tour de force que ce volumineux premier écrit réglé par un narrateur omniscient. De quoi faire de vous un aficionado du genre.» Outre la Diamanten Kogel, Van der Cruysse a également remporté en 2016 le prix Hercule Poirot du meilleur thriller flamand et, aux Pays-Bas, le Schaduwprijs, récompensant le meilleur premier roman dans la catégorie «thriller».

L’autrice policière flamande la plus primée est la psychologue Hilde Vandermeeren. Als alles duister wordt (Quand tout s’obscurcit) et Schemerzone (Zone d’ombre), entre autres livres, lui ont permis de remporter d’importants prix littéraires. À quatre mains avec l’avocat plaidant Walter Damen, elle a écrit une trilogie centrée sur le personnage de l’avocate flamande Kirsten. Le premier volet, Rusteloos (Sans répit, 2018), se déroule à Lisbonne, où Kirsten est partie s’installer. Elle y a affaire à un compatriote soupçonné d’avoir assassiné une jeune femme. Le suspect nie cependant toute implication. Mais, dans le même temps, elle apprend qu’un assassin croisé dans sa jeunesse a été relaxé, après avoir purgé une peine de prison à la suite de son témoignage. Il est sur ses traces, avide de vengeance.

Dans ce roman, fruit d’une fertile collaboration entre Walter Damen et Hilde Vandermeeren, il est moins question de découvrir le coupable que de démontrer l’innocence du suspect. Mission tout sauf simple, mais qui débouche sur un excellent thriller juridique. La trilogie, de même que d’autres ouvrages de Hilde Vandermeeren, a été sélectionnée pour le projet international DETECT de la KU Leuven, une association de recherche à laquelle participent des professeurs d’université, des étudiants et des professionnels du secteur du cinéma et de la production audiovisuelle.

René Magritte

En 2021, l’auteur policier préféré des Flamands est Toni Coppers, en qui il est permis de voir le successeur de Jef Geeraerts et de Pieter Aspe. Toni Coppers est connu pour l’ingéniosité de ses intrigues et la profondeur de ses portraits psychologiques. Dans Niets is ooit (Rien n’est jamais, 2008), son premier thriller, le lecteur fait la connaissance de Liese Meerhout, inspectrice dans le domaine de la criminalité artistique à Bruxelles. Les livres mettant en scène Liese Meerhout constituent une succession de standalones dans lesquels l’existence des protagonistes fonctionne comme un fil rouge. Ils ont inspiré la série télévisée Coppers, qui jouit d’une belle audience sur une chaîne commerciale flamande. De Moord op Arno Linter (Le Meurtre d’Arno Linter, 2021) est déjà le dix-huitième opus de cette série à succès maintes fois couronnée. Dans l’intervalle, la commissaire Meerhout est du reste passée à la brigade criminelle d’Anvers.

Il existe un lien entre Toni Coppers et la francophonie. Dans la perspective de l’année internationale Magritte, les héritiers de ce dernier ont demandé à Toni Coppers d’écrire un roman policier rendant hommage à l’univers du peintre: ainsi est né L’Affaire Magritte (4), dont l’intrigue se déroule à Paris et à Bruxelles. Le personnage principal, ancien chef de la brigade criminelle d’Anvers, perd complètement les pédales après que son épouse a succombé dans les attentats terroristes de Paris en novembre 2013. Il ne se trouvait pas à ses côtés, ayant raté son train. Il ressent une culpabilité colossale. Une nouvelle affaire l’entraîne dans cette ville où son épouse a perdu la vie. Il devra s’y confronter à ses propres démons.

Lisez des extraits en traduction inédite de Façade d’Esther Verhoef, Enter de Willem Asman et De moord op Arno Linter de Toni Coppers.

Notes:
1) Titre original: De eetclub. La traduction française, signée Mireille Cohendy, a paru aux éditions Denoël de Paris en 2009.

2) La deuxième partie de cette trilogie est disponible en français: Identité volée (titre original: Cel), traduit du néerlandais par Eric Cauwenbergh et Marie Belina-Podgaetsky, Presses de la Cité, Paris, 2010.

3) Titre original: De vlinder en de storm. La traduction française, signée Brigitte Zwerver-Berret, a paru aux éditions du Masque-Lattès à Paris en 2016. Le Combat de l’ombre a suivi, dans une traduction signée Yvonne Pétrequin, toujours aux éditions du Masque-Lattès (2017)

4) Titre original: De zaak Magritte. La traduction française, signée Charles de Trazegnies, a paru aux éditions Diagonale de Namur en 2019.

Josvan Cann

Jos van Cann

critique littéraire

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